Cesar Lombardo

César Lombardo, né à Lyon le 4 avril 1987, vit depuis 32 ans en France. Son travail se veut un témoignage de son quotidien ancré dans notre société contemporaine et ayant un effet indélébile. Cette société animée par ses occupants l’anime. Celle-ci fixée dans une logique élitiste inhérente au capitalisme, où les personnes dites en échec sont mises de côté pour n’être que les déchets des autoroutes de la réussite. Ils sont des débris de verre, des pneus, des enjoliveurs, des canettes etc…

Ballads of the sad cafe.

Ces autoroutes, César les a de nombreuses fois bordées durant ses voyages en autostop. Il a écumé des espaces, des intérieurs/extérieurs avec ses occupants : ce monde fermé. Ces derniers lui ont permis de développer sa critique sociale. Mi-nihiliste/mi-passionné, il s’engage par le dessin autour de la populace et met tout un intérêt observateur pour « ces gens- là » (Brel).

I don’t want to see the world on fire.

De 2017 à nos jours, ces voyage d’appart en appart, d’amis en connaissances, le découvrent et le documentent. La vie des personnes vivant dans cette société nourrit ses pinceaux, ses crayons et ses stylos. Ses grands maitres spirituels sont Bukowski, Céline et Fante. Comme ces personnes à fleurs de peau, il illustre son quotidien avec sa sensibilité particulière.

Pour ajouter à son travaille de témoignage, depuis 2018, il fait des portraits journaliers de personnes qu’il
rencontre gravitant autour de lui. Il échoue parfois dans sa constance journalière dût à la précarité de sa
situation. L’individu, les gens lui apportent tout son sens à son œuvre. Ces portraits accumulés structurent son quotidien. Réunis, ils forment un environnent monumental en échos et résonnance, répétitif, ils rappellent grandement le travail de Roman Opalka.

Meets, enrichment dayli’s portraits back to real life